Agnes Obel au Métropole de Lausanne

24 juin 2022

Albert Chinet en première partie d'Agne Obel, c'est plutôt original je trouve, mais l'exercice est difficile et il s'en est très bien sorti, seul à la guitare, aidé par une verve que son paternel ne renierait pas !

Après cette première partie sympathique donc, l'ambiance s'installe avec les 3 musiciennes qui vont accompagner Agnes Obel : deux violoncellistes et une percussionniste, formation plutôt originale là aussi, mais qui sied à merveille aux compositions feutrées, délicates et répétitives de la musique Obellienne. Tout ceci effectué avec moultes effets et loops sur les instruments à cordes, Agnes s'accompagnant aux claviers. Sa belle voix est peu faible sur certaines notes, car, nous explique-elle, elle sort de maladie.
Les musiciennes sont vraiment étonnantes, les deux violonistes se faisant face, jouent d'une manière énergique, et se lancent parfois des sourires et des œillades, tandis que la percussionniste habille tout ceci d'une manière impressionnante, quand on saura en plus que pour cette petite française, c'est son premier concert avec elles, chapeau !

Le décor est l'avenant avec des images psychédélique qui répètent à l'infini la scène et la salle qui donne au tout une atmosphère éthérée propre à l'assoupissement … mais un peu comme ses récents albums qui sont, je trouve, moins innovants et plus monotones que les deux premiers.

Un beau concert malgré tout où il faut se laisser embarquer par cette ambiance hypnotique et qui finira tout de même par une standing-ovation qui touche les musiciennes … après trois reports on ne va bouder son plaisir !