Stephan Eicher aux Docks

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Mardi 12 mars 2013

Dans un décor chaleureux composé d'un mur de haut-parleurs "vintage", dans une lumière plus que tamisée, le concert – complet depuis belle lurette – débute avec un individu qui vient mettre un disque vinyle sur une platine, et commence alors un rythme régulier et monotone.
Débarque soudain
Stephan Eicher qui s'installe au piano et joue une chanson de son dernier album. Puis peu à peu les autres musiciens viennent à leur tour l'accompagner : le bassiste/contrebassiste Baptiste Germser qui arrive avec un cor anglais, puis le multi-instrumentiste de service Johan Renard (violon, trompette, piano), le guitariste Hank Shizzoe et enfin le batteur Simon Baumann.

Tout cela commence en douceur avec une poignée de titres du dernier album, l'un des plus réussi je trouve de ses dernière productions qui m'avaient que moyennement emballées après le très bon et surprenant "1001 vies" (1996 quand même …). Autant dire que j'attendais de voir si notre chanteur national avait encore des tripes sur scène, lui qui a toujours le don de surprendre !

Et oui : je dois avouer que, passé ce premier moment plutôt tranquille, il a commencé à discuter avec le public et d'amorcer le concert avec des anciens titres, plus rock, plus enlevés, souvent revisités avec bonheur (excellente reprise de "Des hauts, des bas"), il jouera même de très vieux titres comme " Rivière", "Pas d’ami comme toi", "Combien de temps" ou "Déjeuner en paix" pour le plus grand plaisir des groupies apparemment, qui reprennent en chœur les refrains.
Les musiciens s'amusent quelques fois à des duels guitare-violon, et Stephan dirige tout ça avec maestria, se permettant quelques apartés musicales, improvisant comme souvent dans ses prestations, qui laisse ses musiciens pantois : "et bien … vous me laissez tout seul !!" Il invite même son technicien-guitare à venir jouer avec eux 2-3 morceaux.

Enfin on retrouve l'homme de scène qu'il a toujours été et j'ose croire qu'avec lui tout n'est pas formaté comme parfois l'on peut le ressentir à d'autres concerts.

Après deux rappels, un technicien vient "éteindre" les lumières de la scène depuis le décor; ce décor finalement assez simple mais très efficace et juste beau sous certains éclairages.
Chaque musicien se saisit alors d'un instrument acoustique pour continuer le concert parmi la foule, partent dans la pièce d'à côté pour revenir dans la salle...

Preuve qu'avec lui la fête n'est jamais finie !!

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A noter que le son était excellent, et qu'on pouvait entendre chaque instrument, comme quoi …

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